Biographies de la famille Fournier / Cailler

 

 

Famille Fournier

 

Arrières-grands-parents Fournier de Guy Fournier

Pierre Fournier et Marie Larat

 

Pierre Fournier

Marie Larat

Né le 23 juin 1821 à Fressines (Deux-Sèvres). Fils de Louis Fournier scieur de long et Françoise Simmonet. 5ème de 6 enfants. Protestant. Son père mourut en 1838 à Fressines à 60 ans. Journalier, tisserand et scieur de long à la Plinière. Il épousa Marie Larat en 1852 à 31 ans. Son fils Albert serait mort à la guerre de 1870. Il mourut à Fressines et en tant que prostestant enterré dans le jardin de la propriété familiale à La Plinière de Fressines. 6 ou 7 enfants.

Née le 7 juillet 1828 à Azay-le-Brûlé (Deux-Sèvres). Fille de François Laras (maçon, journalier) et de Jeanne Benest. Un frère aîné. Protestante. Elle épousa Pierre Fournier le 2 novembre 1852 à Azay-le-Brûlé à 24 ans. Elle mourut en 1907 à Fressines à 79 ans. 6 ou 7 enfants : Marie 1853 (morte à 1 mois), Marie 1855 (morte à 12 ans), Armand 1857, Rose 1860, Clémentine 1862, Pierre 1866, Albert (à confirmer). Au recensement de 1872, vivent à la Plinière de Fressines Pierre et Marie Fournier (50 et 41 ans), leur fille Rose (12 ans), leur fils Pierre (6 ans) et une fille de l'hospice de Niort de 9 ans, Agathe MARIE.

 

Arrières-grands-parents Fougère de Guy Fournier

François Fougère et Marie Chauvet

 

François Fougère

Marie Chauvet

Né le 8 mars 1817 à Breloux (Deux-Sèvres). Fils de François Fougère (laboureur) et Madelaine Mautet (ou Mottes, Mothet). Dernier d'au moind 5 enfants. Protestant. Journalier, cultivateur au village de la Chesnaye de Sainte-Néomaye. Marié en premières noces à Marie Louise Grimaud. Il épousa en secondes noces Marie Chauvet en 1859. Il mourut le 2 avril 1882 à Sainte-Néomaye à 65 ans. 4 enfants de Marie Grimaud : François 1843, Victoire 1847, Louise 1850, Jean 1852. Une fille de Marie Chauvet : Suzanne (Clémence) 1860.

Née le 16 janvier 1819 à Mougon de François Chauvet (cultivateur à Montaillon à Mougon) et de Jeanne Simon. Protestante. Servante. Elle épousa François Fougère le 26 janvier 1859 à Mougon (Deux-Sèvres) à 39 ans. Une fille : Suzanne (Clémence) 1860.

 

grands-parents Fournier de Guy Fournier

Pierre Fournier et Suzanne (Clémence) Fougère

 

Pierre Fournier à 73 ans

Suzanne Fougère à 79 ans

Né le 2 octobre 1866 à la Plinière de Fressines (Deux-Sèvres). Fils de Pierre Fournier et Marie Larat. Le plus jeune de 6 ou 7 enfants. Protestant. Journalier à Tressauve. Il épousa Suzanne Fougère en 1888 à 21 ans. Ils possédaient une écurie avec trois vaches, trois ou quatre chèvres aux noms de filles, l'âne Antoine qui a remplacé le mulet trop rapide, et des champs : céréales, pommes de terre, topinambours, betteraves pour les animaux. Pierre allait de temps à autres à la scierie manutentionner du bois. Les impôts étaient payés en pierres cassées pour le pavage des chemins. Il faisait du cidre, mettait les prunes à sécher dans le grenier. Le cochon, acheté petit vers avril/mai, était tué la semaine précendant Noël. Sa femme Suzanne se cachait alors pour ne pas le voir mourir (source cahier d'Henry). Sa mère mourut en 1907 à 79 ans, alors que Pierre a 41 ans. Il mourut le 25 février 1944 à Chavagné à 77 ans. Enterré à Tressauve de Chavagné. 5 enfants, dont 2 garçons morts en bas âge et un fils mort à la guerre 14-18.

Née le 3 août 1860 à Sainte-Néomaye (Deux-Sèvres). Fille unique de François Fougère et Marie Chauvet. 2 demi-frères et 2 demi-soeurs d'un premier mariage de son père. Protestante. Couturière à Tressauve. Elle épousa Pierre Fournier le 6 juin 1888 à Sainte-Néomaye à 27 ans. Leur fille Irma habitaient avec eux. Suzanne faisait de la broderie en gardant les chèvres. Avec leur lait, elle faisait de bons fromages qu'elle faisait sécher sur une feuille de platane et étaient vendus le mardi au marché de La Crèche à des clientes attitrées. Ce qui rapportait un peu d'argent à la maison, avec le lait de chèvre et de vache, vente du veau (source cahier d'Henry). Veuve en 1944 à 83 ans. Elle mourut le 21 janvier 1949 à Tressauves à 88 ans. Enterrée à Tressauve de Chavagné. 5 enfants : Julien (Armand) 1889, Léopold 1891, Irma 1894, Pierre 1897 et Gaston 1899. Pierre et Gaston meurent avant 1 an, Léopold tué à la guerre en 1916. Pierre et Suzanne Fournier avec leur fille Irma en 1940

 

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Famille Cailler

 

Arrières-grands-parents Cailler de Guy Fournier

François Cailler et Julie (Suzanne) Mairand

 

François Cailler

Julie (Suzanne) Mairand

Né le 16 août 1811 au Bonneuil à François premier (Deux-Sèvres). Fils de Pierre Caillier et de Louise Jariaut. Il avait (au moins) 2 frères et soeurs. Cultivateur. Il épousa Julie Mairand en 1850 à 39 ans. Il mourut le 17 mars 1866 à Bonneil de François à 54 ans. Deux enfants. (peut-être plus)

Née vers 1822 peut-être à Les Groseillers (Deux-Sèvres). Fille de René Louis Mairand et de Marie Magdelaine Logeais. Elle avait au moins une soeur. Elle épousa François Cailler le 8 octobre 1850 à François premier. Veuve en 1866 à 44 ans. Elle mourut chez son fils François à Romans entre 1903 et 1906. Deux enfants (au moins) : François 1852 et Julie Louise 1854.

 

Arrières-grands-parents Godin de Guy Fournier

Pierre Godin et Magdeleine Gazeau

 

Pierre Godin

Magdelaine Gazeau

Né vers 1821 à Chavagné (Deux-Sèvres). Fils de Pierre Godin (tailleur, journalier) et de Suzanne Boinot. Domestique, cultivateur. Il épousa Magdeleine Gazeau en 1851 à 30 ans. Veuf en 1855 à 34 ans. 2 enfants.

Née le 7 septembre 1827 à Saint-Gelais (Deux-Sèvres). Fille d'Antoine Gazeau cultivateur et de Marie Agathe Guilloteau. Aînée d'au moins 2 enfants. Magdelaine épousa Pierre Godin le 8 octobre 1851 à 24 ans. Elle mourut le 8 février 1855 à Saint-Gelais à 27 ans, lors de son 2ème accouchement. 2 enfants : Louis Edouard 1852 et Marie 1855.

 

grands-parents Cailler de Guy Fournier

François Cailler et Marie Godin

 

François Cailler

Marie Godin

Né le 22 octobre 1852 à Bonneuil de François (Deux-Sèvres). Fils de François Cailler cultivateur et Julie Mairand. Il avait une soeur cadette. Il perdit son père en 1866 quand il avait 14 ans. Blond aux yeux bleus, front large, nez petit, menton rond, visage ovale, 1m66, il a été exempté de service militaire car fils unique de veuve. Sabotier et cultivateur à Bonneuil (L'Huilerie). Il épousa Marie Godin en 1875 à 22 ans. Ils déménagèrent vers 1890-94 de François à Romans. Ils avaient jusqu'à 3 domestiques agricoles de 20 ans vivant sur place. Propriétaire "aisé" du logis du Vieux Romans, grosse ferme "embourgeoisée" qu'il vendit en 1918 pour un groupe de 4 maisons avec cour commune à La Paillanderie. Il donna son autre ferme de Bonneuil à son fils Arsène. A La Paillanderie, une maison double fut donnée à François, l'autre à Adeline et une somme d'argent sous forme de dot à Marie et Julien qui louaient chez Adeline (source cahier d'Henry). Il mourut le 14 août 1919 à 66 ans. Enterré à Bonneuil de François. 7 enfants, dont 2 fils morts à la guerre de 14-18.

Née le 8 février 1855 à Saint-Gelais (Deux-Sèvres). Fille de Pierre Godin (cultivateur à la Fuye de St Gelay) et de Magdeleine Gazeau. Sa mère mourut lors de son accouchement. 2de de 2 enfants. Son frère Louis était châtain aux yeux marrons, 1m69. Il avait le front rond, nez et bouche petits, menton rond et visage ovale (matricule militaire 899). Elle épousa François Cailler le 3 février 1875 à François à 19 ans. Elle était "brave" (Henry). Elle mourut le 10 avril 1934 à Saint-Martin-de-Saint-Maixent à 79 ans. Le cimetierre familial est à 300 m du bourg de Bonneuil (commune de François). C'est un enclos en limite de propriété, on accède par un chemin (100 m), on traverse à droite un pâturage clos de murs et d'arbres. Les pierres tombales sont en bon état (cahier d'Henry). 7 enfants : François 1876 (châtain aux yeux gris, 1m63. campagne d'Algérie 1897-1900, blessure à la cuisse à la guerre en 1915), Emile 1877 (mort à 1 jour), Arsène 1878 (blond aux yeux bleus, 1m66), Adeline 1884, Eugène 1886 (châtain aux yeux bleus, 1m67, en Algérie en 1907-1908, médaille d'Oudjda au Maroc, mort à la guerre en 1914 dans la Marne), Henri 1890 (châtain clair aux yeux bleus clair, 1m65, tué à la guerre en 1914), Marie (Albertine) 1894. Portrait d'Eugène et Henri et les circonstances de leur mort

 

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Parents de Guy Fournier

Julien (Armand) Fournier

Julien Fournier vers 20 ans

43 ans

57 ans

vers 80 ans

 

Julien naquit le 13 mars 1889 à la Chesnaye de Sainte-Néomaye (Deux-Sèvres). Fils de Pierre Fournier et Suzanne Fougère. Aîné de 5 enfants. Protestant. Cheveux noirs et yeux roux, 1m72 (fiche militaire). Il allait à l'école de Ste Néomaye à deux km et était bon élève. A 14 ans, il alla travailler à St-Maixent chez M. Emeret, un parent éloigné, qui avait un atelier de réparation et d'entretien de matériel agricole. Il devint ouvrier mécanicien agricole. Sa santé était un peu fragile, estomac, bronches, il y avait des interdits dans la nourriture. Il fumait des cigarettes à l'eucalyptus pour asthmatiques dans du papier maïs. Ce sont ces maux qui ont motivé d'être réformé au 6ème Génie à Angers (le 3 juillet 1912 pour "tuberculose pulmonaire") et de ce fait exempté du départ à la guerre en 1914. Il était caporal. Son frère Léopold est mort à la guerre le 5 mai 1916 (il était châtain aux yeux marron jaune, 1m69). Julien épousa le 21 décembre 1916 Marie Cailler, qui était catholique. Ils ont habité à Saint-Martin-de-Saint-Maixent et à Saint-Maixent-L'Ecole. Travailleur infatiguable, habile ouvrier, il faisait du dépannage de machines dans les champs. On venait le chercher en voiture à cheval et on le ramenait, ou il partait avec son vélo chargé d'outils, il allait jusqu'à dix km. Les cultivateurs contents de ce dépannage donnaient parfois un avantage en nature, volaille, oeufs... qui variaient le menu du repas. Dans les années 30, les travaux des champs se mécanisaient. M. Emeret achetait des moissonneuses qui arrivaient emballées d'Amérique par bateau en pièces détachées. En plus de ses 60 heures par semaine, Julien faisait du jardinage, du bricolage, coupait des souches de bois pour le feu achetées un franc pièce. En octobre, il achetait des pommes à cidre et avec un broyeur et un pressoir emprunté chez M. Emeret faisait du cidre. Il fallait en limiter la consommation sous peine de diarrhée. Au cours de son travail, il a eu un accident au pouce gauche, le mal est devenu panaris, il a beaucoup souffert. Après la mort de sa belle-mère Marie Cailler en avril 1934, il a fallu rendre à l'oncle Ingrand la partie de maison lui revenant suite au partage de 1918. Ils ont déménagé pour être locataire d'une petite maison de Leigne. Ils achetèrent une maison en viager au 35 Faubourg Charrault, la propriétaire décéda en 1938. Avant de l'occuper Julien a fait des aménagements et une demande d'abonnement à l'éclairage électrique, qui arriva le 1er octobre 1938. (sources : cahier d'Henry). Julien vieillissant dû abandonner progressivement son travail aux ets Bonnet, petits fils Emeret, mais continuait de travailler chaque jour deux heures le matin et deux heures l'après-midi. Il eut la Légion D'Honneur pour sa vie de travail exemplaire (JO du 31/12/1967) remise le 30/03/1968 : 60 ans de travail aux Ets Bonnet et frères à la Vallée Basse. Carte de membre. Il eut également la grande médaille d'or du travail en décembre 1965 remise le 29/01/1968 et la médaille d'honneur de la ville de Saint-Maixent. Julien et Marie se sont remariés à l'église pour leurs noces d'or en 1968 et fêtèrent leurs noces de diamant fin août 1976. Mais Julien était exigeant avec elle. Il mourut le 31 mai 1984 à la maison de retraite de La Mothe-Saint-Héray à 95 ans. A sa mort, il y eut une petite cérémonie protestante. 4 enfants : Henry, Guy, Germaine et André. Ses enfants n'ont pas été élevés dans la religion.

 

Marie (Albertine) Cailler

Marie Cailler vers 20 ans

38 ans

57 ans

environ 80 ans

 

Marie naquit le 7 août 1894 à Romans (Deux-Sèvres). Fille de François Cailler et Marie Godin. Dernière de 6 enfants. Catholique. Châtain aux yeux bleus. Deux frères morts à la guerre en 1914 : Henri et Eugène (plus d'infos sur eux sur la biographie de Marie Godin ci-dessus). Elle épousa le 21 décembre 1916 à Saint-Martin-de-Saint-Maixent Julien Fournier. Elle avait 22 ans, lui 27 ans. Les lundi, lavage et décrassage avant de bouillir dans la lessiveuse, mardi rinçage au lavoir de Piozay distant d'un km, transport du linge sur une brouette spéciale. Là elle rencontrait d'autres femmes et pouvait tailler la causette, malgré le bruit du linge frotté, tordu, rincé. En plus des lessives, elle se rendait en journée à l'hôtel de la gare (Delsol) plusieurs après-midi par semaine, parfois elle récupérait des restes du menu des repas. La maison de La Paillanderie de St Maixent était petite : une grande pièce au rez-de-chaussée avec fenêtre sur rue, servait de cuisine et de chambre à coucher pour les parents, une petite pièce donnait sur la cour était la chambre de Germaine, les garçons occupant la chambre du premier composée de deux grandes armoires, un lit deux place pour Guy et Henry, un petit lit pour André. Le tout sans chauffage, l'hiver il y avait la bouillote pour chauffer le lit. Dans la cuisine, il y avait une cheminée, la cuisinière et le petit coin évier dans lequel il y avait le seau avec la coussote, louche avec un long tube éffilé, pour le lavage des mains, la toilette, ou pour boire l'été. Une grande table ronde meublait la cuisine, l'éclairage était une lampe à pétrole. Marie et Julien fêtèrent leurs noces d'or à Saint-Maixent l'Ecole, le 27 août 1967 : lettre de Guy Fournier à ses parents. Son mari Julien décéda en mai 1984. Le 13 juillet 1987 par une belle journée ensoleillée une cousinade de tous ses descendants rassembla une cinquantaine de personnes (à L'Orangerie de La Mothe-Saint-Héray). Marie mourut le 25 mars 1991 à la maison de retraite de La Mothe-Saint-Héray à 96 ans. C'était une femme "douce et délicieuse" (d'après son fils Henry). 4 enfants : Henry 1917, Guy (Fernand) 1918, Germaine 1920 et André 1924 . Enfants Fournier vers 1926 / famille Fournier vers 1932 / Portrait de Julien et Marie Fournier en 1947 / Julien Fournier vers 1969 / Julien et Marie Fournier, arrière-grands-parents, vers 1981

Médaille de la famille française de 1943. Il s'agit peut-être de la sienne, ou celle de sa belle-mère Suzanne Fournier née Fougère, car mères de famille nombreuse.

Restrictions de guerre : le ticket de ravitaillement 1940-1950. Julien et Marie avaient conservé les symboles de la difficulté de vivre au quotidien durant cette période. carte individuelle d'alimentation 1946, bons d'achat de chaussures d'articles textiles 1940, article de 1950 sur la fin des tickets de ravitaillement.

 

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Guy (Fernand) Fournier

Guy Fournier vers 1 ans

vers 8 ans

17 ans

17 ans

vers 20 ans

72 ans

 

Guy naquit le 17 septembre 1918 à La Paillanderie de Saint-Martin-de-Saint-Maixent (Deux-Sèvres) de Julien Fournier et Marie Cailler. 2ème de 4 enfants. Fils d'un protestant et d'une catholique, il ne fut pas baptisé enfant. Yeux bleus clairs, cheveux blonds-châtains, il mesurait 1m65 et était asthmatique. A 4 ans, en jouant avec son frère Henry dans l'escalier de la cave de leur oncle François, il se fit tomber sur la main droite une lourde pierre servant à tasser la viande du boucher locataire de la maison. Il fut amputé de près de la moitié de deux doigts, le majeur et l'annulaire. Il fut donc gaucher par la force des choses. A 6 ans, il allait à l'école de Fiol, à 1 km 500 : cahier d'écolier extrait 1 et extrait 2. La famille partait en train voir leur grands-parents Fournier de Tressauve. A La Paillanderie (Saint-Maixent-l'École) passait le T.D.S., tramway des Deux-Sèvres, qui reliait par rails, parallèles à la route, Parthenay à Melle en passant par de nombreux villages (jusqu'en 1939). Ils descendaient à la gare de La Crèche et marchaient 2 km. En 1929, les chemins de fer de l'Etat proposaient des journées au bord de la mer à tarif réduit. Son père Julien décida d'aller un dimanche à Fouras, ce fut pour Guy (11 ans) et ses frères et soeur la surprise et la joie de découvrir la mer. Dans la cour de la maison, il y avait les écuries et des garages à hippomobiles, puis vers 1930 les voitures des oncles. Après le certificat d'études Guy et son frère Henry allèrent au collège, Guy dans le secondaire pour le bac, Henry pour le brevet (source : cahier d'Henry). Après le bac (1936), Guy étudia à distance à la faculté de Droit de Poitiers tout en travaillant comme maître d'internat au lycée de La Rochelle. En 1938 quand il dû faire son service militaire à Niort (fiche matricule en pdf, plaque d'identification) il fut réformé de l'active du fait de ses amputations à la main droite. On l'envoya en Normandie (manque d'information). Là, il était en chambrée de 5 avec le frère Paul Goepfert (Alsacien), un séminariste et Nogent, un jeune marié très pieu. Le soir, ils regardaient les étoiles, méditaient au bord de la mer et Guy commençat à réfléchir sur la religion. Au début de la guerre, en septembre 1939, il fut mobilisé à la caserne de Tours. A la gare, lors de la débandade (mai et juin 1940), il donnait à boire aux chevaux des réfugiés. Il prit froid dehors. Il prit le train pour Avignon avec 40°C de fièvre, un sac de 40 kg. Il avait une pleurésie et fut hospitalisé au moins 1 mois. Il fut démobilisé à Avignon le 2 septembre 1940, se retira chez ses parents 35 rue du Faubourg Charrault à Saint-Maixent l'École et reprit ses études à Poitiers. Il fit un stage de receveur d'enregistrement chez M. Vidal à Thouars. Les Vidal avaient une amie commune avec mamette, Mme Gaudi postière à Thouars. Il obtint une Licence de Droit en 1943. En avril 1943 il fut nommé inspecteur de l'enregistrement à Montivilliers, près du Havre en Normandie en "zone côtière interdite". Il dût donc demander une autorisation pour y séjourner, avec un double en allemand. Il faisait l'intérim entre un receveur décédé et son successeur, et habitait 31 rue de la République. En été 1943, Guy en vacances chez ses parents à St Maixent passa visiter les Vidal qui leur parla de Suzanne qui était alors à Cognac, en stage de pharmacie. Mme Vidal envoya une lettre à mamette pour demander l'autorisation que Guy passe voir Suzanne, afin qu'elle lui fasse visiter Cognac. Il était à l'hôtel. Il resta du samedi au lundi et mangeait avec elle chez les soeurs à la tablée. Il demanda un changement et fut nommé à Luçon en Vendée en remplacement. Il venait un week-end par mois voir Suzanne. Il passa le concours de l'administration des finances qu'il obtint. Il allât alors travailler à Tours. Puis il devint contrôleur des impôts au Ministère des Finances. Il se fit baptiser catholique et demanda Mme Vidal comme marraine. Guy, ses frères et soeur et leurs moitiés vers 1946.

Il épousa Suzanne Massias à Cognac (Charente-Maritime) le jour de la Saint-Valentin 1947. Guy et Suzanne passèrent leur voyages de noces à Paris chez l'oncle Pierre. Suzanne vînt vivre avec Guy à Tours, 3 semaines chez sa logeuse puis dans une belle villa au bord de la Loire. Avec un jardin mais un seul chauffage, à la cuisine. Ils couchaient l'hiver dans la salle à manger. Ils devinrent parents d'un petit Jean-François en décembre 1947. Voir photo début 1948. A Saint-Symphorien (Tours) ils habitèrent 2 maisons mitoyennes (le propriétaire reprenant la première pour sa fille juste mariée). Guy passait régulièrement des concours internes à son métier. Il a commencé comme contrôleur, puis inspecteur et inspecteur principal (ils inspectait des bureaux), et était muté régulièrement. Il travaillait dur au concours : La première fois en septembre 1956 il fut 52ème sur 300, pour aller à Verdun. Il ne fut pas pris mais si il avait accepté de se battre en Algérie il l'aurait été (51e à 60e place). Suzanne est restée 6 mois seule avec leurs 5 enfants à Sainte Radegonde. A Verdun Suzanne et Guy habitèrent un appartement puis une maison (ils déménagèrent à Pâques 1957 et il neigeait !). En avril 1958 leur adresse était Place Monseigneur Ginisty. Explication du déménagement de Verdun à Grézac (près de Royan) en 1965 : Brigitte avait des problèmes de santé (adénites tuberculeuses), elle passa un an à Arcachon. Guy a alors décidé de changer de ville pour se rapprocher de la mer. Ils vécurent 15 mois au village de Grézac sans eau courante ni chauffage. Il y avait un puits. Brigitte était à l'école de Grézac puis en 6e au collège de Royan où il y avait une après-midi au soleil par semaine. Puis elle a guéri. Guy travaillait alors à Royan, et se déplaçait à La Rochelle, Saintes etc. Ils habitèrent ensuite Talence (Résidence Génovia en 1981) car Guy travaillait à Bordeaux, et retournèrent à Grézac pour la retraite tout en conservant l'appartement de Talence. Ils voyagèrent un peu. Ils vinrent plusieurs fois en Tunisie, d'abord voir leur fille Marie-Thérèse et son mari Pierre en mars 1973 (Pierre était coopérant enseignant, ce qui lui évitait de faire le service militaire). Ils voyagèrent avec mamy Juillet : vol Marseille-Tunis, grève des avions à Marseille, innondations chez les Juillet à Medjez el-Bab et évacuation de l'immeuble par hélicoptère ! Puis ils sont retrournés en Tunisie voir leur fille Brigitte et son mari Sadok après leur mariage à Talence, et y revinrent des années plus tard. Brigitte et Sadok habitaient à Mornag. En 1988, avec Henry (son beau-frère) et Raymonde, ils firent une croisière de huit jours entre Venise et Toulon avec des escales et visites de Dubrownick, Naples, Rome et Pise. Il perdit son père en mai 1984. En 1990 Guy termina 10ème de la finale de la dictée de Bernard Pivot. Guy et Suzanne eurent toujours des chats, jamais de chien. Ils eurent même quelques années un perroquet du Gabon que leur fils Jean-François avait récupéré. Dénommé Jacquot, il répétait ce qu'on disait (avec notre voix) mais à d'autres moments de la journée. Par exemple le matin au réveil, il nous saluait d'un "bonjour Jacquot !", et quand il voyait un chat il l'appelait "Minette !". Parfois on laissait sa cage ouverte, qui se situait dans la cuisine près d'une fenêtre. Alors il se promenait mais il ne fallait pas approcher trop nos doigts de son bec. Parfois aussi quand on chantait ou qu'il y avait de la musique, il dansait en se dandinant. Guy était très cultivé, mais distrait. En particulier en conduisant sa voiture il aimait parfois plus regarder le paysage que la route. Guy fumait régulièrement des cigarettes roulées. Il aimait bricoler dans son atelier dans le chai, s'occuper du jardin. Il perdit sa mère en mars 1991. Il mourut le 11/04/1992 d'un arrêt cardiaque dans son sommeil à 73 ans, chez leurs amis Paul et Renée Goepfert en Lorraine. Paul avait connu Guy pendant le service militaire et l'avait initié au catholicisme. Guy est enterré à Grézac. 6 enfants : Jean-François 1947, Marie-Thérèse 1949, Brigitte 1951, Dominique 1952, Odile 1956 et Louise-Marie (Malou) 1963. 11 petits-enfants.

Carte géographique des Fournier / Cailler

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